Quelle race de chien choisir

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À savoir

Quelle race de chien choisir

Comment choisir la race de son futur compagnon ?

Les races de chiens ont été créées dans le but de « fixer » des qualités ou des caractéristiques spécifiques tant au niveau physique, morphologique que comportemental. Chacune d’entre elles correspond le plus souvent à une utilité, une fonction particulière. Certaines races étaient à l’origine destinées à courser, apporter, lever, débusquer du gibier; d’autres à garder, protégerdéfendre, mener du bétail ou des biens; d’autres encore à rechercher, pister des animaux ou des hommes ou simplement à nous tenir au chaud durant les mois d’hiver. La plupart des races ont été créées dans un but bien précis. Plus la race est « fixée », plus ses caractéristiques sont censées être stables. C’est cette stabilité de caractère qui permet de choisir telle ou telle race et d’en attendre un certain comportement.

Les races officielles

Il existe aujourd’hui 330 races officiellement reconnues par la FCI. Pas facile donc de faire le bon choix sans un minimum d’informations. Prenons tout d’abord en compte les 10 groupes de races bien distincts.

  • Le premier groupe est celui des chiens de Berger et de Bouvier. On y retrouve bien sûr le Berger Allemand et les Bergers Belges mais aussi le Berger de Brie, le Berger de Beauce, le Berger Australien, le Berger Blanc Suisse, le Chien-loup de Saarloos et les chiens de troupeaux Anglais telles que Colleys, Bearded Colley, Border Colley, Berger Shetland. Les chiens de Bouvier sont représentés par le Bouvier de Flandres, le Bouvier des Ardennes, le Bouvier Australien, le Kuvatz Tchèque.
  • Le deuxième groupe représente les chiens de type Pinchers et Schnauzer, les molossoïdes, les chiens de montagne et quelques autres races. Le Dobermann, le Terrier noir de Russie, le Boxer, le Dogue Allemand, le Rottweiler, le Dogue Allemand, le Dogue Argentin, le Dogue de Bordeaux mais aussi le Bulldog, le Bullmastiff, le Cane Corso, le Tosa Inu en sont quelques représentants. Parmi les chiens de Montagne on retrouve entre autres: le Bouvier Bernois, le chien Montagne des Pyrenées, le Terre-Neuve, le Landseer, le Sarplaninac, le Leonberg, le Hovawart, le Dogue du Thibet, le Saint Bernard.
  • Dans le troisième groupe, on trouve les Terriers dont l’Airedale, le Border Terrier, les Fox, le Jack Russel, le West Highland White Terrier, plus communément appelé Westie et aussi l’American Staffordshire, le Bull Terrier ou le Yorkshire.
  • Dans le quatrième groupe se retrouvent les différents Teckels.
  • Le cinquième groupe comprend les chiens Spitz et les chiens primitifs tels que l’Alaskan Malamute, l’Husky et le Samoyède, mais aussi le chien Finnois de Laponie, le Laïka Russe, l’Eurasier, le Chow Chow, l’Akita, le Shiba, le chien nu Mexicain et du Pérou ou le Basenji.
  • Dans le sixième groupe, on compte une partie des chiens de chasse (chiens courants, chiens de recherche au sang et races apparentées). Le représentant Belge de ce groupe est le Chien de St Hubert. La France possède un large éventail de chiens courants, notamment le Griffon bleu de Gascogne, Ariègeois, le Grand Griffon Vendéen, les Bassets (artésien, fauve, bleu,..). Les Anglais ont comme représentant le Beagle et le Basset Hound.
  • Dans le septième groupe, on a les chiens d’arrêt parmi lesquels on retrouve les différents Braques, Braque de Weimar,  le Viszla et les Setters, Setter Anglais, Setter Irlandais ainsi que les Epagneuls.
  • Le huitième groupe comprend, les chiens rapporteurs (retrievers), les chiens d’eau et les leveurs de gibier. Les plus connus sont le Golden Retriever et le Labrador Retriever, mais n’oublions pas le Flat Coated Retriever et le Novia Scotia Duck Tolling Retriever, plus communément appelé « Toller » et le Cocker Anglais ainsi que le Cocker Américain. On y retrouve également l’ancêtre du Caniche, le Barbet.
  • Le neuvième groupe reprend les chiens d’agrément et les chiens de compagnie. On y retrouve surtout les petits chiens tels que Bichons, Coton de Tuléar, Caniche, Griffon belge et Griffon bruxellois, le Shih Tzu,le Lhassa Apso, le Chihuahua, l’Epagneul et le Terrier tibétain appelés aujourd’hui Epagneul et Terrier chinois sans oublier le très apprécié Cavalier King Charles et son cousin le King Charles.
  • Le dernier groupe est dédié aux lévriers. S’y retrouvent entre autres le Greyhoud, le Whippet, le Galgo espagnol, le Saluki, le Petit Lévrier Italien, le Deerhound, l’Irish Wolfhound, le Lévrier Afghan, le BarzoÏ Russe.

Les races de chiens les plus appréciées

Parmi les races les plus populaires depuis des années, on trouve l’indétrônable Berger Allemand suivi  des Bergers Belges représentés majoritairement par le Malinois. Ils sont suivis de près par le Labrador et le Golden Retriever. Dans ce top, figurent aussi le Cavalier King Charles, le Border Collie, le Bouledogue Français et le Berger Australien. Au sein des races des très petits chiens, le Chihuahua, le Yorkshire sont des valeurs sûres. Les Teckels à poil dur ont aussi toujours la cote contrairement à leur semblables à poil court et à poil long. Ces derniers sont pourtant bien plus « faciles » à différents points de vue.

Une belle bouille

Peu de gens prennent la peine de se renseigner sur l’origine ou l’histoire de la race du chien choisi. La plupart craquent trop facilement pour une belle bouille ou une apparence parfois trompeuse. Au-delà du « look », il est tout aussi important de s’intéresser un tant soit peu aux origines de la race sélectionnée. Vous vous rendrez ainsi mieux compte de l’adéquation d’une race avec votre style de vie et vos attentes. A titre d’exemple, le Teckel n’est peut-être pas le meilleur choix pour les personnes passionnées de jardin à l’anglaise pas plus que le Border collie ne l’est pour les personnes casanières et/ou inactives. Le plus grand potentiel d’obéissance et d’écoute se trouve majoritairement dans le groupe des chiens de Berger et chez les retrievers. Ceci bien entendu au prorata de la qualité de la relation qui vous lie à votre animal de compagnie. Dans le groupe des terriers, on trouvera plus facilement des chiens tenaces et très volontaires et pour lesquels il faudra plus de doigté et de détermination au maitre. Les chiens primitifs sont souvent assez autonomes et indépendants ce qui implique une obéissance assez moyenne et exige également beaucoup de finesse et de patience. Ces chiens ont en effet tendance à suivre plus facilement leurs instincts et ne sont donc pas conseillés aux maitres débutants.

Effets de mode

Les vrais amateurs d’une race s’inquiètent souvent lorsqu’un de ses représentants se retrouve médiatisé dans le dernier film à succès ou dans les bras d’un people. A juste titre d’ailleurs. Ces effets de mode déclenchent invariablement une explosion d’élevages opportunistes et une dégradation proportionnelle de la race en question. Il suffit de penser à la mascotte d’Electrabel, Kito, un thai ridgeback autrefois inconnu chez nous et à présent disponible sur le site de la plus grande et cependant très controversée animalerie, Animal express (dont le nouveau nom est Dog, cat and Co). Le plus sage est évidemment de choisir une race en fonction de votre mode de vie, de vos activités et de votre disponibilité. Avant tout engagement, renseignez-vous auprès d’un professionnel compétent. Vous pourrez ainsi mettre toutes les chances de votre côté et éviter que cette aventure pleine de promesses ne finisse en cauchemar.

Conséquences d’un mauvais choix

Les conséquences d’un mauvais choix peuvent être multiples. Le chien risque le plus souvent de manifester rapidement des problèmes comportementaux. Parmi les troubles les plus courants, on déplore l’hyperactivité, la nervosité, les aboiements intempestifs, les destructions de meubles ou d’objets, les tocs sous forme de plaies de léchage,… Certains chiens courent parfois des heures durant derrière leur queue ou fuguent systématiquement. D’autres tombent en dépression. Une médicalisation est alors souvent proposée. Malheureusement, si les conditions de vie du chien ne changent pas, ce ne sera qu’un emplâtre (parfois très coûteux) sur une jambe de bois. Certains propriétaires démunis finissent souvent par abandonner leur chien dans un refuge ou se résignent à l’euthanasier.